Une île (Suite)
Exit le train jaune, le coucou catalan, cette fois c'est un train vert, nommé tire-bouchon , qui m'a déposée à Quiberon.
Pour embarquer sur le Dravanteg
anecdote : ces chargements hétéroclites qui ne semblent pas troubler les hommes d'équipage... Non, nous n'allons pas à Emmaüs, c'est le barda des campeurs... Un tracteur assure la livraison...
Une heure et demie plus tard... Après une traversée agréable où je n'ai entendu que des louanges sur ma destination...
J'avais sous les yeux les dunes et les lys !
Mes craintes de les trouver fanés dissipées, c'est l'esprit serein que je me suis rendue au gîte aménagé dans le fort.
En plus d'un accueil agréable j'ai trouvé une excellente documentation sur la flore spécifique de l'île, réalisée par le conservatoire du littoral.
Sans m'attarder, délestée de mon sac à dos, j'ai emmené Lumix à la découverte de ces nombreuses espèces dont la plupart m'étaient totalement inconnues. Vous les verrez plus tard dans le blog végétal...
Le soleil, en Bretagne, s'attarde une heure de plus qu' "Ici"... Après un voyage de nuit, (bien qu'en couchette et assez confortable) j'ai dû lutter contre le sommeil pour attendre son coucher...
vous l'avez déjà vu...
Les deux jours suivants j'ai sillonné en tous sens les 200 hectares de lande et de dunes, respirant l'air iodé, me réjouissant de l'absence de véhicules, m'étonnant de tout et de rien tant le monde maritime m'est étranger.
Ce matin il va pleuvoir... je prépare la suite...