Tu veux ou tu veux pas
Tu veux c'est bien
Si tu veux pas tant pis
Si tu veux pas
J'en f'rai pas une maladie
Oui mais voilà réponds-moi
Non ou bien oui... et finalement elle à dit non !
C'est pas que Carole déteste les sorties en raquettes mais elle préfère les lieux sûrs et fréquentés... Question sécurité...
J'avais en tête de découvrir un endroit nouveau... Je suis donc partie toute seule dans la vallée des Belleville. Avec pour objectif : le Plan de l'Arpettaz, 760 m de dénivellée et éventuellement poursuivre juqu'au Plan des Queux.
La pente est très sévère dès les dernières maisons du hameau... j'ai dû batailler et pousser fort sur les bâtons pour progresser parmi les innombrables traces des randonneurs du week-end précédent en cherchant les meilleures courbes de niveau.
Plus haut, toutes les empreintes se rejoignaient pour former une piste nettement plus confortable où je me suis engagée après une petite pause...
Quelques abricots secs plus tard, n'étant pas rejointe par d'autres marcheurs malgré mon allure très modérée, j'ai compris que je serais la seule à profiter de ce bel espace...
Parvenue à ce niveau il m'a paru évident que j'avais dépassé l'Arpettaz, (la pancarte était probablement recouverte par la neige)...
Après une seconde pause, j'ai repris ma progression en direction du Plan des Queux... Puis, les traces de raquettes sont devenues rares, j'ai commencé à avoir des difficultés dans les dévers et la neige en pleine transformation sous l'effet du soleil, me donnant quelques soucis... (tu me suis Ibex ?)
Sagement, j'ai choisi de m'en tenir là !...
Et de redescendre tranquillement en observant les traces...
Il est probable que le Tétras lyre se plaise dans ce secteur où les aulnes verts qu' "Ici" on appelle "Arcosses" lui assurent un moyen de subsister en lui offrant leurs bourgeons
Ce sommet, face à moi, m'a fait songer aux fleurs qu'il me tarde de retrouver...
Crêve-Tête, en Juin est un véritable jardin botanique !
En 2007, la belle Carole avait dit "Oui" et ne l'avait pas regretté...
Plus bas un rocher bien dégagé m'a permis de déjeuner bien à l'aise, face au Mont Blanc...
Le pire restait à faire... descendre jusqu'au village par cette pente redoutable sur une neige en pleine transformation...
Sans atterrir sur le toit de l'église !
Ni chuter dans les ruelles couvertes de glace !
J'ai fait cette balade le mardi 17 Mars 2009...