Qui peut savoir ce que 2017 nous réserve ?

Seule cette formule magique me vient à l'esprit

Et bien qu'il dorme ! J'ai de moins en moins envie de le réveiller ? 

Vous dire quoi ? mes bas ?... J'imagine que vous avez les vôtres...

 Ces choses là ne se partagent pas...

les raconter, les évaluer, les comparer ne sert à rien...

Quant à les relativiser comme on me l'a conseillé !!! Hi, hi, hi !!!

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Changer de calendrier, ouvrir un nouvel agenda ne changera rien... 

Pas plus que les voeux, aussi sincères soient-ils

Le 1er de l'an offre juste l'occasion de résolutions nouvelles

Pour moi ce sera de me constituer la carapace qui me fait défaut

Et de me secouer faute de retrouver l'enthousiasme des débuts !

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Je vais essayer de vous parler des hauts de cet été

pour en trouver c'est simple il suffit de grimper 

méditer au bord de la falaise du Margeriaz 

en compagnie de chocards 

maigre réconfort !

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Pour me rafraîchir les idées, je me suis installée au camping de Lanslebourg

6 h 48, petit-déjeuner face à la dent Parrachée

Chaque soir à l'heure crépusculaire du brossage des dents

quelques Sphinx, énormes visitaient les pétunias

créant une animation exceptionnelle devant les sanitaires

les APN crépitaient, la lumière baissant de + en +, personne n'était satisfait du résultat... Pas grave ! Comparer nos prises, tenter de déterminer s'il s'agissait de Sphinx du troène ou du liseron, ça, c'était un bon moment

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De ce camp de base, pour découvrir des hauts, le choix est large

J'aurais pu changer la bannière au retour de chaque sortie

Les bas ne sortaient pas pour autant de mes pensées, ils pesaient lourds... torpillaient mes lombaires... ralentissaient mes pas, et souvent Lumix est resté au fond du sac... Seule la curiosité botanique me faisait avancer...

Et même dans ce domaine, j'ai peu progressé cette année

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Vous voyez bien, je ne suis pas drôle, il faut mieux que j'arrête là ce soir

Ce serait dommage d'abandonner ce blog

il m'a beaucoup apporté à travers vos commentaires, vos publications...

Je vous remercie de venir encore le visiter

je remercie tout spécialement Lili qui m'a initiée à l'informatique

Sans elle, il n'existerait pas 

Des bas et des hauts... Anis Rodeo Boulevard

Bon, le titre c'est fait

Pour les images, il faudra encore du temps... 

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Je vous souhaite mille occupations plus intéressantes que de rester devant votre PC

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mille distractions plus passionnantes que mes tribulations

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A plus tard

Ce message était publié sous une bannière volcanique !

Souvenir d'un court séjour au camping de Murat

J'ai travaillé des années sans répit, jour et nuit...

Oui, tout à fait, des nuits de 12 h  pendant 15 ans, quant aux jours je ne les ai pas comptés...   Vu que j'ai commencé à 17 ans 1/2,  je pensais que ça me donnait le droit de souffler enfin !

Pour réussir, pour gravir les sommets

En oubliant souvent dans ma course contre le temps

Mes amis, mes amours, mes emmerdes     Ch. Aznavour

Magie des mots ! Bien que ma vie n'ait rien de commun avec ce qu'évoquent les paroles de cette chanson, ils collent parfaitement à ce que je ressens actuellement.

En implosant mon carrelage a dû produire une détonation formidable laquelle a déclenché ces avalanches d'évènements négatifs...  C'est l'explication qui me semble le plus plausible...

Tous n'ont pas la même importance mais ils tombent si drus, qu'ils m'ont fait perdre le goût de publier...  

A corps perdu, j'ai couru

Assoiffée, obstinée vers l'horizon...  dit la chanson

J'ai pas dû courir assez vite !   Les emmerdes m'ont rattrappée !   Et voilà tout !

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Tant qu'il s'agit de soucis matériels, trouver des solutions c'est dans mes cordes

cela dévore juste mon énergie et creuse des trous dans le buget...

Quand cela concerne ma santé il suffit d'avaler quelques comprimés et de regarder autour de moi pour relativiser...

Mais quand ce sont "mes amours" qui sont concernés...

Là, je suis transpercée d'angoisse, incapable de m'intéresser à quoi que ce soit...

 Je sais pourtant que leur papa fera tout pour les préserver de la tempête...

Un peu comme ce Grèbe, que nous avons observé  Vendredi à Annecy...

Est-ce bien un hasard si nous avons pu le voir ensemble 

 stoïque, malmené par le vent, protégeant son poussin 

Tandis que Maman Grèbe préfèrait s'éloigner pour pêcher 

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Ne m'attendez pas sur vos blogs

tant que je n'aurai pu retrouver un peu de sérénité... 

Je vous souhaite un bel été 

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On peut marcher pieds nus à saint Tropez

Pas besoin de costume à Saint Tropez

Un vieux blue jeans suffit pour s'habiller... 

Comme le chantait Genevière Grad je me suis rendue là-bas 3 fois depuis le début de l'année  vêtue de mon vieux pantalon de rando, chaussée de baskets usagées 

Et c'est seulement le 16 mars que je pense avoir vraiment découvert St Tropez

je me suis traînée à genoux, vautrée dans l'herbe

Pour saluer les premiers freesias

A défaut des romulées escomptées

qui elles, ne m'avaient pas attendue

Aucun gendarme n'est intervenu ! 

j'ai aussi prospecté dans une vigne

qui m'a donné le chrysanthème des moissons

Je m'y suis attardée afin d'observer un détail amusant de l'érodium musqué

Il a fallu que je m'allonge sur le sable pour ces plantains corne de cerf (à revoir)

J'ai rôdé dans toutes sortes d'endroits...  et j'ai complètement révisé l'impression de ma toute première incursion que j'avais brièvement évoquée le 15 Avril 2010

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En fait, il suffit de court-circuiter le port, de rejoindre directement la place des Lices pour croiser des gens "normaux" nullement impressionnés par le bling-bling.

 Les mamies rentrant du marché où se rendant au cimetière que j'ai cotoyées dans la navette laissent seulement échapper un soupir en évoquant le village qu'elles ont connu avant que les people ne se l'approprient...

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A présent, j'ai là-bas un jeune ami qui partage volontiers la flore de sa région, me prévient des floraisons, m'indique les stations et me guide au besoin

(Et il a du mérite, car la foise se déplace sans téléphone cellulaire !)

Il se penche comme moi sur les fleurs

 avec toutefois beaucoup plus de talent

Je vous propose de visiter la galerie de Benjamin

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Absorbée par les recherches botaniques

 j'en ai parfois oublié que j'étais face à la mer

Il faut dire qu'en l'absence de vent, cette mer d'huile se fait discrète

Depuis la citadelle j'ai scellé ma réconciliation avec St Tropez par cette image

Et comme il me restait un peu de temps avant de reprendre le bus pour Hyères

j'ai flané dans les ruelles

Le pavage de la place de l'Ormeau a retenu mon attention

Voilà une idée tentante 

qui résoudrait un soucis domestique

dont j'ai parlé à certains d'entre vous

A savoir : 6-8 m2 de carrelage soufflé, sans causes formellement identifiées, une méchante surprise découverte le 4 mars

Je ne vois rien de mieux... 

(aucun oeil bleu ne gravite autour de moi depuis belle lurette)

Que Romulea arnaudii...

 elle ne quitte pas la presqu'île de St Tropez  

se montre avant la fin de l'hiver et ne mesure que quelques centimètres

C'est donc là que je suis allée la rencontrer le 1er Mars...

Le 2 mars... Devant la très commune anemone hortensis

je me suis dis c'est vraiment merveilleux tant de bleu ! 

Mais quand le 3 mars aux Salins le flamant rose sortit la tête de l'eau

me révèlant un bec bleu... Je n'en cru pas mes yeux...

Je crus avoir dépassé la dose de bleu autorisée...

Je suis rentrée dès le lendemain... Mais "Ici"...

 Plus gris que le gris de ma vie

Rien ne serait plus gris

Pas même un jour de pluie...

Alors c'est décidé, je repars chercher un peu de couleurs...

Que Ch. Aznavour me pardonne l'usage que je fais de cette belle chanson

Buvons, buvons, buvons le sirop Typhon.......  

Rien ne pourra nous résister !!!!!

A chacun sa panacée, pour moi un citron pressé pour lutter contre la grippe, un peu de café pour stimuler mes neurones vieillissants, quelques bulles dans les grandes occasions (le cidre brut fait très bien l'affaire) 

Et sinon c'est d'eau du robinet que je m'abreuve abondamment

Je sais c'est étrange pour une bourguignonne qui vit au coeur du vignoble de Savoie

Tout ça pour vous proposer de porter un toast à la santé d'Isa (Willow)

Je vous laisse le choix du liquide (avec modération bien entendu)

Question modération, j'ai un petit souvenir à partager...

C'était le 20 juin 2011, à St Michel de Maurienne... Le sentier forestier étroit et sombre que je descendais s'est soudain ouvert sur une clairière baignée de soleil... Et là...

C'était la grande fête des insectes !

Les zygènes se bousculaient sur les ronces

Sur les ombelles des berces les hyménoptères batifolaient

et les coléoptères se payaient du bon temps !

tandis que ce longicorne s'empiffrait dans son coin

Lumix s'est activé tout heureux de l'aubaine

Puis j'ai sorti ma gourde, j'ai bu...

Et je m'apprêtais à continuer ma descente...

Impossible !  Sylvain me tenait la jambe

Brenthis Daphne en a profité pour s'installer  

Il avait manifestement besoin d'un petit remontant

arc-bouté pour mieux  pomper

Sachez-le, les pores de ma peau distillent un délicieux nectar

Je laisse à Lucie le soin de vous expliquer tout ça ! 

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J'avais beau lui parler de  l'heure qui tournait et des trains qui n'attendent pas les promeneuses qui s'attardent au fond des bois

Il ne voulait rien savoir !

 J'ai dû le déposer sur une berce manu militari

Et dans quel état !!!! 

  Bonne année, bonne santé m'sieurs dames

Voilà le nouvel an tout neuf

Solide comme le pont neuf

Il va réaliser tout ce dont vous pouvez rêver

Refrain extrait de l'opérette Pacifico crée en 1958

A cette époque, chantées par Bourvil avec son large sourire naïf,  

ces paroles étaient certainement crédibles...

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A présent les choses ont bien changé

Il faudrait des paroles plus énergiques, quelque chose qui décoiffe, qui nous donne de l'élan pour s'engager dans cette nouvelle année aux perspectives brumeuses...

 Un mix entre le chant des partisans, l'Internationale et la Marseillaise

Avec un zeste de chenille et que l'on chanterait en faisant tourner une serviette

Je ne sais pas moi... Un truc à la Fugain du temps du Big Bazar par exemple...

Vous voyez ce que je veux dire ?

 Mathilde a tout compris, des lunettes roses voilà ce qu'il nous faut ! 

Effet immédiat... Tout est plus beau, plus facile !

Il suffit ensuite de mettre un pied devant l'autre tout simplement

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2012 sera une année D I F F I C I L E

Les discours alarmistes préconisant des solutions divergentes ça suffit !

 se souhaiter Amour - Gloire et Beauté n'est plus d'actualité

(sauf si vous y tenez, bien sûr...)

voilà ce que je vous (nous) souhaite et j'ajoute...

Et tout devrait bien se passer

Bonne Année, M'sieurs dames !

O nuit, qu'il est profond ton silence 

 Ton calme est infini

Ta splendeur est immense...

etc.. etc...   (de Rameau ou pas) 

C'est beau la nuit, en effet !

Que la lumière en grignote q.q. minutes chaque jour dès demain c'est encore mieux !

Le solstice d'hiver vaut bien une fête

Certes, le soleil est encore très loin et timide, souvent caché dans la brume, mais je comte sur  les yeux écarquillés des petits devant le sapin, leurs cris et leurs rires pour me réchauffer. Je suppose que vous avez vous aussi trouvé quelques bonnes raisons de vous réjouir en cette fin d'année 

un p'tit conseil ne s'informer de l'actualité que par le biais des humoristes

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Avant de partir, je veux tenter de faire un souhait...

En croisant les doigts pour que ce soit efficace !

A tous les loupés, mes ratés, mes vrais soleils

Tous les chemins qui me sont passés à côté

Se retourner sur les échecs passés n'est pas la meilleure façon d'avancer !

Si j'ai recours à ces paroles de J. J. Goldman c'est uniquement pour évoquer un sommet que j'ai ignoré à l'époque où 1300 m de dénivelé ne m'effrayaient pas et qui m'a échappé cet été :

Le râteau d'Aussois 

Je vous raconte : le 16 Août je me suis rendue à Aussois. A l'entrée du village un champ de coquelicot, étonnant de fraîcheur à cette date, m'a semblé de bonne augure et bien installée au camping, l'idée de tenter cette ascension m'a titillée. Je savais l'entreprise déraisonnable mais je pensais au moins m'en approcher en grimpant jusqu'au Col de la Masse et aviser ensuite...

Le 17 Août, laissant la voiture au Plan d'Amont, j'ai longé le lac

Au pont de la Sétéria, avant d'attaquer les choses sérieuses, j'ai ressenti le besoin d'avaler un aliment énergétique...

et là, je me suis aperçue que j'avais oublié de les emporter

 Sans doute encore un tour de mon inconscient facétieux

 Impossible de grimper 3 h 1/2 sans carburant

Voilà une bonne excuse pour une randonneuse sur le retour !

Toute contente de flaner sur des sentiers plus cools

où les fleurs à observer ne manquaient pas

les Apollons à séduire non plus...

Peu entraînée après des semaines clouée sur le canapé par le temps pourri, j'aurais probablement dû abandonner en chemin... Une chose dont j'ai horreur...

Rien à regretter...

Alors que je brassais ces pensées, j'ai perçu un mouvement en contre-bas...

Un jeune renard se régalait de myrtilles !

Lumix a suivi longuement ses évolutions

Rendu méfiant par le passage de marcheurs bruyants

Il s'est éloigné sans hâte...

Tandis que la guetteuse prévenait la famille !

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Ces oublis, ces actes inachevés nous font dévier de la trajectoire initiale... Nous les considérons comme des échecs mais qui peut savoir s'ils ne sont pas destinés à nous conduire vers d'autres objectifs ?

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En rejoignant le parking par l'autre versant du lac j'ai rencontré Madame Epeire

 elle m'a fait comprendre que l'accès à ce sommet m'était interdit cette année

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Certes les Crêtes de la Belle Etoile, même en corsant la sortie par le Pas de l'Ane, ne sont pas comparables

 Mais les parcourant lundi dernier, avec Charlotte, j'ai constaté que je n'étais pas encore totalement usée

Alors qui sait ?

Bien entraînée et gentiment escortée

Ce Râteau... Je l'aurai peut-être l'an prochain ! 

Depuis l'enfance je suis toujours en partance   

Ce n'est pas une confidence, juste les paroles d'une chanson de Julien Clerc

Partir Partir
Même loin de quelqu'un
Ou de quelqu'une
Même pas pour aller chercher fortune
Oh partir sans rien dire
Vivre en s'en allant

Partir... Revenir... Etre au milieu de nulle part, souvent dans l'inconfort puis retrouver mon petit chez-moi, mes habitudes et mon Ordi, j'avoue que j'adore ça !

Et pourtant, lorsque l'amorce d'une embellie s'est présentée, alors que j'avais prévu d'aller du côté de l'Auvergne... Je me suis projeté le long trajet qui m'attendait... J'ai hésité... Et à trop gamberger, j'ai raté mon décollage...

Je me suis dit, il ne manque pas d'endroit où promener Lumix par ici

Et c'est ainsi que Dimanche, j'ai rencontré la Swertie vivace

 l'ennui c'est que les nuages étaient bien accrochés aux sommets savoyards

Lundi pendant que mes chaussures détrempées par ma prospection de la tourbière séchaient je me suis contentée d'une balade en basket d'un intérêt très relatif durant laquelle je me suis adressé maints reproches

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Mardi, voyant le ciel enfin dégagé, prise d'une impulsion soudaine, j'ai filé en direction de Méribel pour découvrir un accès au Parc de la Vanoise que je ne connaissais pas encore

Depuis le plan de la Tueda, une brêve montée conduit au vallon du Fruit

 "Les petites mignonnes" selon Heidi ne se sont pas fait prier pour pauser

Le refuge du Saut atteint en 2 h, j'ai poursuivi en direction du col de Chanrouge... Trop de temps sur le canapé ou devant le PC, pas assez d'entraînement, une hanche rouillée...  J'ai dû serrer les dents pour terminer et accéder à la fenêtre...

J'aurais aimé partager cet instant avec certains (es) d'entre vous

Ou bien poursuivre mon cheminement de col en col

  Je rongeais mon quignon de pain et mon fromage, songeant aux longues randos d'autrefois, quand j'ai perçu un mouvement vif sur ma gauche...

Un couple d'hermines et leurs enfants logeaient dans les rochers proches 

Impossible de les compter,  elles disparaissaient par ici et réapparaissaient par là

 la curiosité étant plus forte que la crainte

Malgré ma maladresse due à l'émotion, Lumix a su saisir ces instants magiques

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Et même si mon esprit cartésien se débat contre l'idée qu'il m'arrive d'être guidée

Désormais je ferai confiance à mes décisions instinctives, on ne sait jamais...

 il ne faudrait pas le vexer ce guide !!!

L'important n'est pas de partir, mais d'être là où il faut au bon moment !!!

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Quoi qu'il en soit c'était "La belle journée" à ne pas manquer

Les nuages sont déjà de retour  

J'ai descendu dans mon jardin      Je suis montée serait plus juste...
Pour y cueillir du romarin             pas encore à l'état sauvage "Ici"  
Gentil coquelicot, Mesdames
Gentil coquelicot nouveau
J'n'en avais pas cueilli trois brins
Qu'un rossignol vint sur ma main  Hélàs, jamais vu cet oiseau...

Et oui, c'est vrai que je n'ai guère quitté la Savoie depuis 2 mois... J'ai rayonné dans ce vaste jardin où j'ai encore tant de recoins à découvrir...  C'est là que j'ai attrappé le Verbascum pulverulentum, la Fraxinelle, la Linaigrette engainante, l'Aigremoine... J'en passe... Et j'oublie le Menyanthe !...

Tout ça engendre de la fatigue mais n'est contagieux !

 Et tant d'autres... pas plus tard que dimanche...

... la Vergerette négligée et l'Eritriche...

... en se présentant devant l'objectif de Lumix m'ont causé une grande joie !

C'est tellement passionnant que je laisse ce blog à l'abandon

et néglige de visiter les vôtres régulièrement

 Excusez-moi !

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Je dédie la bannière du moment à une aminaute qui occupe une place toute particulière dans mes pensées... Elle se reconnaîtra...

Tout en n'oubliant personne, ni rien de ce que vous m'avez apporté depuis 3 ans 

Cet "Aurevoir" breton chanté par Gérard Joffrès en 1999, me tire d'embarras...

Je pensais utiliser une ritournelle innocente qui évoque les chapeaux ronds des bretons, que j'ai parfois fredonnée... Imaginez ma confusion quand j'ai découvert que c'était en réalité le refrain d'une chanson dont les couplets sont plus salés que leur beurre ! 

Impossible d'associer l'artiste ci-contre à cette paillardise...

Vous la reconnaissez bien sûr :

Sous ce chapeau rond, c'est Haude 

Nous nous visitons depuis bien longtemps et notre premier échange de commentaires vaut le détour... Jean Michel, visiteur assidu de cette époque lointaine s'en souvient, j'en suis sûre...

Cette année j'avais placé cette jacinthe des bois dans mes objectifs prioritaires... Et pour ne pas la rater, rien de mieux qu'une vigie

Dès que Haude m'a signalé leur floraison j'ai mis le cap à l'Ouest...

Dès mon arrivée j'ai compris que j'allais me régaler !

Rapidement ma carte numérique s'est remplie non seulement de ces jacinthes mais aussi d'espèces que je ne recherchais pas, ignorant parfois leur existence

Après le Carmel de Moissac

 j'avais opté pour un manoir breton

Et oui, mes résidences secondaires sont variées

Le soir après son travail, Haude est venue me rejoindre...

 J'ai eu l'impression de reprendre le fil d'une conversation déjà bien entamée

Ces passages du virtuel au concret sont faciles, blogs, commentaires, courriels, ne sont pas vains, nous nous connaissons, nous nous apprécions bien avant de nous rencontrer

Nous aimons toutes deux nous immerger dans la nature en compagnie de notre APN

Le produit de nos balades diffère, je n'ai pas un regard d'artiste

Mais qui sais, si un jour je ne vais pas évoluer vers plus de légèreté et poésie 

 Quant au flou, j'en ai déjà plein ma corbeille !!!

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Le deuxième jour, un bus m'a déposée à Yffiniac

D'où j'ai rejoint le GR pour quelques heures de marche sur le sentier côtier...

 Comme Devos j'ai déploré l'absence de la mer... Elle avait fui bien loin...

Ce couple sédentaire de Tadorne de Belon en profitait pour faire son marché 

Quand elle est revenue, les huîtriers-pies ont dû s'envoler sur les rochers

Un oeil sur les oiseaux, l'autre sur la végétation...

j'ai failli marcher sur ce doux reptile inoffensif

 Il s'est dirigé, lentement sous les herbes pour me laisser le passage

C'est toujours difficile de quitter un GR... J'aurais aimé poursuivre bien au-delà de cette pointe...

Marcher plusieurs jours...

Il fallait pourtant que je rejoigne la Maison des Dunes où j'avais R.V avec Haude...

 La mer, enfin de retour m'a offert le bruit de son léger ressac comme compensation

En avance à notre point de ralliement, j'ai pu faire encore quelques observations d'espèces végétales

Dont cette Phacélie aux feuilles de Tanaisie

 une plante originaire d'Amérique, utilisée comme engrais vert

  Seules quelques unes avaient échappé au soc de la charrue et se dressaient le long des champs... les autres, enfouies tout récemment pointaient leur tête entre les mottes...

Cet engrais naturel est un remède parmi d'autres au problème des algues vertes  

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Plus tard, en quelques tours de roues...

Haude, m'a fait découvrir cette mare d'eau douce, un endroit protégé

Je pense qu'il s'agit de Renoncules à feuilles de Capillaires...

L'impossibilité d'approcher ne me permet pas de l'affirmer

Les autochtones que j'ai intérrogées n'ont rien compris à ma question

Quoi ?  Quoi ? Quoi? Lasse de répéter, j'ai laissé tomber...

Il était l'heure de conclure ce séjour à la crêperie d'Yffiniac !

Il est revenu le temps du muguet

Il a de tout temps symbolisé le printemps

Il s'offre comme Porte-bonheur depuis le XVIème siècle

Je vous adresse ce brin en souhaitant qu'il porte ses fruits

Et vous comble de ces menus bonheurs qui rendent heureux

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 En 1907, remplaçant l'églantine trop fragile il est devenu l'emblême de la fête du travail : une bien lourde mission pour cette fleur délicate

Son parfum puissant ne cesse de m'étonner...  Chaque année, scrutant le fond des clochettes, je cherche où se cache le flacon... 

Il cache bien son jeu... Prudence, il est très toxique ! 

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Le temps du muguet ne dure jamais
Plus longtemps que le mois de mai

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Cette année les fortes chaleurs et la sécheresse ont avancé les floraisons de toutes sortes d'espèces printanières... Je cours de tous les côtéspour tenter d'en attraper le maximum et du coup je ne vois pas le temps passer... J'aurais dû vous conter depuis longtemps déjà ma  rencontre avec Haude...

Promis, c'est pour bientôt ! 

... L'eau verte du Canal du Midi...

C'est tout ce que je connais de la Ville Rose... Chaque fois que je dois attendre une correspondance pour me rendre dans l'Ouest ou dans les Pyrénées, ce que je vois autour de la gare me navre... Disons...  trop de gens saouls, saouls, sous les balcons ponts (dessus et autour) pour rester dans le répertoire de Claude Nougaro... 

Dimanche 20 mars, j'ai eu tout le loisir de mesurer les dégâts, non seulement le long du Canal mais aussi aux abords de la grandiose médiathèque, car je devais attendre plus de 3 h le TER pour Moissac 

J'ai pourtant trouvé de quoi occuper et réjouir Lumix avec cet oisillon dodu attendant sa pitance bien installé au creux d'un platane... 

L'observer m'a fait songer que ces jeunes dont je déplorais l'état n'avaient peut-être pas connu de nid ou en étaient tombés trop tôt...

Malgré le grand beau temps j'ai préféré retourner à la gare dans l'espèce d'aquarium qui sert de salle d'attente et songer à ces personnes qui m'attendaient, me concentrer sur cette rencontre imminente...

 Toute première expérience de passage du virtuel au concret...

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Cette plante, une exclusivité du Sud-Ouest, était le prétexte

Mon intuition m'avait dit que j'allais rencontrer des personnes rares...

En quelques secondes j'ai su que je ne m'étais pas trompée 

Rassurée pour la suite du séjour, je suis allée m'installer au Carmel, un endroit qui ne m'était pas inconnu, car c'est une halte sur le Chemin de Compostelle dont j'avais conservé un excellent souvenir...

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Lundi matin, 7 heures, de la fenêtre de ma "cellule"...

J'ai vu que le ciel était plein de promesses !

Martine et Sylvain se sont joints à nous, pour cette belle journée de botanique

Robert le Diable nous a rappelé que c'était le printemps

Bien évidemment c'est sur la lathrée que je me suis acharnée...

Sylvain tenait à nous montrer des Ophrys...

Ces plantes ont décidemment de drôles de manières...

Vous voyez que j'ai raison de ne plus vouloir les observer !

Mais heureusement... Le Sud-Ouest recèle d'autres trésors...  

Je vous les montrerai en détail plus tard sur le blog végétal mais si vous souhaitez tout savoir sur ces plantes, vous pouvez dès à présent visiter le blog de Danielle

Herbier des Champs, herbier des villes

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Le mardi, Danielle et Jean Louis son mari, notre aimable chauffeur, ont tenu a m'offrir en partage un lieu magique où le temps s'est arrêté avant que les excès du progrès ne gâtent tout...

Un bois clair, des prés parsemés de fritillaire pintade

Des haies naturelles, une rivière sinueuse... 

Et aussi, l'Hellébore vert... tellement mieux là que dans un jardin !

La frêle Isopyre (faux-pygamon) agitée par un vent coquin... 

Se mirait dans l'eau...

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Aucune image ne saurait rendre ce qui se dégage dans ce genre d'endroit... 

Changeant complètement de décor, Danielle et Jean-Louis m'ont pour terminer, emmenée découvrir les gorges de l'Aveyron... près de St Antonin Noble Val... Un site prometteur en orchidées et sérapias, aucun doute... Danielle le visitera régulièrement afin de ne rien rater !

Je les remercie du fond du coeur pour ces deux belles journées

Mais j'ai encore une chose à leur demander :

 Donnez-moi l'occasion de vous guider dans les endroits de Savoie que j'aime...

Sur la plage abandonnée...

Coquillages et crustacés...

Petite précision : La Madrague ne désigne pas seulement la propriété bien connue de Brigitte Bardot...  c'est aussi le nom d'un petit port de la presqu'île de Giens

 En cherchant bien j'ai trouvé "L'unique" coquillage...

Pas vilain, ma foi... Mais pas le moindre crustacé...

Par contre le sable était jonché de pelotes fibreuses de la taille d'un Kiwi

Dès mon retour j'ai interrogé l'ami Google : "boulettes végétales sur la plage"

Il m'a envoyé sur le blog de joyeux randonneurs Varois   



Où j'ai trouvé la réponse à ma questiion : Il s'agit d'aegagrophile

En cliquant sur ce mot vous en saurez autant que moi...

Instructif mais pas très photogénique tout ça !

Ah, évidemment, si je pouvais vous montrer la Foise luttant contre le vent... en difficulté dans les passages escarpés du sentier côtier, battus par les vagues (assez fortes ce mardi 8 mars 2011)

 Ce message serait plus drôle...

Il faudrait que l'un ou l'une d'entre vous me suive APN à la main...

Qui veut s'y coller ?

Après deux jours de crapahutage dans les calanques et sur le Mont Faron...

Où j'ai trouvé ce que j'étais allée chercher

et bien plus encore

  Je n'étais pas là pour la mer mais pour la flore précoce du littoral Varois...

Et je n'ai pas été déçue...

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Une première virée, réussie, de bon augure pour les prochaines sorties...

Vous comprenez pourquoi mes publications sur ce blog s'espacent... 

Et mes visites se raréfient... Pourtant je n'oublie personne

Je vous souhaite un beau printemps ! 

C'est un petit bonheur
Que j'avais ramassé
Il était tout en pleurs
Sur le bord d'un fossé
Quand il m'a vu passer
Il s'est mis à crier:
«Monsieur, ramassez-moi,
Chez vous amenez-moi

Lumix compatissant s'est penché sur lui...

J'ai fait de même...

mais une fois installé sur le PC....

J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes

Impossible de lui faire dire son nom...  Aranifera peut-être...

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Et c'est presque toujours ainsi avec les Ophrys !

Ils sont tout timides sur le bord du chemin...

Heureuse, de les découvrir je m'agenouille

Je les remercie d'exister...

Je les admire...

Je rentre avec une carte numérique bien chargée

et c'est alors que tout se complique !!!

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Après de longues recherches, des hésitations

Et toutes les précautions d'usage

je viens de publier l'un d'entre eux qui illustre la complexité de cette espèce

C'est ce qui m'a donné l'idée de ce message !

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Et il m'en reste d'autres, non moins incertains...

Celui-ci se dressait dans un pré sec de Ste Eulalie de Cernon

Petit village de l'Aveyron

Mais cela ne m'assure pas à 100% qu'il s'agit d'Aveyronensis ! 

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Deviendrais-je parano ?

J'ai l'impression que celui-ci se moque de moi !

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Certains présentent des particularités qui séduisent les amateurs

Cet Apifera dressait sa haute taille au bord d'une route de Savoie

Voyez comme ses pétales sont riquiquis et tirebouchonnés...

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Même si parfois ils se laissent nommer sans faire de chichis

Comme ce fuciflora vu à Arbin (73)

Pour moi, c'est décidé : quand je repartirai sur les chemins...

Comme Félix Leclerc

je ferai un grand détour ou bien je me fermerai les yeux !

Il existe toutes sortes de plantes, plus modestes, très sympathiques

Des Urticacae et  des Carduus par exemple !!! 

C’est un grand ciel bleu tout bleu tout bleu
Bleu comme le bleu des jours heureux

L'ami Google m'a soufflé ce titre : il s'agit d'une chanson de François Deguelt que je serais bien en peine de fredonner... qu'importe...

Depuis 4 jours les nuages se sont éloignés et je me régale !

Les 2 premières balades m'ont donné quelques courbatures : la mécanique était grippée après ces longues semaines d'immobilité... Dimanche c'était déjà mieux !

C'est dans le vignoble de St André que se trouve ce petit étang

Il m'avait séduit l'an dernier, il a plu à Patricia qui m'accompagnait

Tout n'est pas idyllique dans ce secteur parcouru par la ligne à  THT

400 000 volts grésillant au-dessus de nos têtes nous auraient gâché la balade... Nous avons cherché un itinéraire pour nous en écarter. Il  nous a fait cheminer dans les roches provenant du gigantesque éboulement du Granier... Un endroit à revoir plus tard...

J'aimerais observer ce qui pousse là !

Lundi, c'est par un chemin sans soleil que j'ai grimpé en direction de la Chavanne après avoir traversé l'Isère et l'Autoroute 

Là, pas question d'ignorer que l'hiver n'est pas fini...

J'étais seule et n'avais pas de but précis...

Juste l'envie de bouger

Les oiseaux refusant de poser, Lumix s'est tourné sur les vaches et d'un coup de zoom les a rapprochées du Mont Blanc, ni vu ni connu !

Il s'agit d'une race rustique dont j'ignore le nom

Le chêne n'ayant pas rompu, je me suis dit allons voir les roseaux

C'est ainsi que je me suis retrouvée au lac de Ste Hélène

Un bel endroit dont je ne me lasse pas !

Un léger zoom en direction de la Savoyarde

m'a fait songer qu'il fallait penser au retour : il était 15h30 !

J'ai mis le turbo, mouillé ma chemise...

  A 16 h 33 j'arrivais au pont Cuénot

  Imitant la colombe de Noé et son rameau d'olivier j'ai rapporté un gage du renouveau qui s'annonce...

Mais ne nous y trompons pas... Nous n'en avons pas fini avec le froid et la grisaille... Dès demain nous retournons sous les nuages pour un certain temps...

C'est dommage et normal à la fois...

J'aurais juste eu besoin de quelques jours de plus pour retrouver ce hâle qui me sert de maquillage et ne plus voir ce visage blafard que la glace me renvoie

Et que je ne reconnais pas !

Au nord c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes de mineurs de fond...

Il est probable que vous les ayez croisés car ils ont beaucoup travaillé ces derniers jours pour consolider les galeries de Canal... Tant qu'ils n'écornent pas mes images d'un coup de pioche malencontreux, je leur pardonne la petite gène occasionnée et je leur garde toute ma confiance

Vendredi 7 janvier, empêchée de publier ou d'accéder à mes liens

Je suis partie droit devant moi sous un ciel norvégien

J'étais accompagnée de Pierre Bachelet en quelque sorte... Les hommes casqués éclairés par des lampes frontales entrevus lors de mes tentatives d'accès à Canal m'avaient mis cette belle chanson en tête pour toute la journée... J'ai connu pire !

Et c'est pas la vision des terrils qui se dressent autour  la station de traitement des déchets verts qui risquaient de la chasser

Une balade bien sombre, dont le seul objectif était de remettre en mouvement ma petite mécanique personnelle très ralentie par le gel !

A moins de 200 m se trouve le lac de Francin

Ne vous laissez pas tromper par les apparences, je vous explique :

Juste derrière moi, un flot de camions et d'automobiles circule sur  la bretelle d'auto-route, sur la droite se trouve un pylône à haute-tension et l'odeur de la fermentation des végétaux vient s'ajouter au bruit et me chatouille les narines... Pas de quoi inspirer Lamartine, hein ?

Cela me donne des envies d' "Ailleurs" voyez-vous !

Demain n'est jamais bien loin
laissons l'avenir venir
Que sera sera
Qui vivra verra

Des cartes de voeux toutes plus belles les unes que les autres affluent sur ma messagerie... Alors que je n'ai rien préparé... Le manque de temps ne justifie pas tout...

En réalité j'ai toujours eu des difficultés avec les souhaits de nouvel An... Je leur dois la plus belle gifle de mon enfance : me croyant drôle j'ai souhaité la goutte au nez pour toute l'année à des  grandes personnes très sérieuses...

Pourtant ce ne serait pas une si mauvaise idée d'animer une soirée languissante, par des voeux parfaitement farfelus...

Et si j'en avais l'occasion je souhaiterais volontiers des pieds de coton à mes voisins du dessus...  Sachant bien que c'est sans conséquence et que l'année qui commence sera ce qu'elle sera... et qu'ils continueront à marteler leur plancher !!!

J'ai l'intime conviction que c'est à nous d'accueillir les jours de joie de s'en gaver pour être plus forts devant les soucis...   C'est la seule chose en notre pouvoir et c'est ce que je vous souhaite...

Je n'avais que cette image médiocre prise derrière un double vitrage...

J'avais sorti Lumix le 29 décembre, pour suivre les évolutions d'une grimpereau sur le tronc d'un sapin, en vain (vous vous en doutez)... Et avant de le remettre dans mon sac, je l'ai tourné vers la Savoyarde qui se dégageait par instants de la brume sous laquelle l'anticyclone nous étouffe depuis plusieurs jours...

Des images que je destinais à la corbeille, comme tant d'autres...

J'ai sauvé celle-ci in extremis...

Elle me semble pleine de symboles... Vous ne trouvez pas ?

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Les liens tissés sur la toile en 3 ans m'ont beaucoup apporté... 

Bien plus que je ne vous l'avouerai ici !

Virtuels  tout ça diront les Anti-Net...

Et oui, tandis que leurs  Voeux de bonne Santé accompagnés d'une grosse bibise et de quelques bons virus seront bien réels !!!

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