Le temps s'en va
Le temps s'en va et ne revient jamais
Le temps s'en va et restent les regrets
Le temps s'en va comme s'en vont toutes choses
Comme un parfum que le vent désunit
Ou un bateau emporté par la nuit
Allant vers l'infini (Patricia Carli)
De beaux poèmes sur le thème du temps qui fuit ne manquent pas et auraient donné à ce blog une note plus raffinée mais j'ai préféré m'accrocher une fois encore au fil rouge que j'ai choisi...
C'est Google qui m'a soufflé ce titre... Je n'ai pas la moindre idée de la mélodie de cette chanson... Je me souviens seulement des cris déchirants que poussaient Mademoiselle Carli dans les années 60... "Arrêtes, arrêtes ne me touches pas..." Un désespoir qui lui a valu un certain succès d'ailleurs...
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Enfin, tout ça, c'était juste pour vous dire que l'été 2009 a filé trop vite à mon goût... que nous voici déjà en Automne... Alors que les images de ma troisième escapade de Juillet sont encore en attente...
La Bérardie...
Et les campanules des Alpes... manquaient à ma collection.
Je savais que les Hautes-Alpes sauraient me les offrir...
J'avais projeté une balade en cours de route, dans le secteur du Lautaret. Mais le vent violent qui soufflait ce 23 Juillet 2009, m'en a dissuadée. J'ai trouvé à St Crépin, un sentier pour me dégourdir les jambes avant d'aller m'installer à l'A.J de Guillestre.
Cette improvisation m'a offert la leuzée conifère, quelques espèces méditerranéennes et une nouvelle rencontre avec un Apollon... sous l'éclairage étrange d'un ciel orageux...
L'objectif du balisage de ce sentier étant de faire découvrir d'antiques genévriers thurifères
dont c'est la plus importante station en France
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Le lendemain, le beau temps m'a permis de me rendre dans le Val d'Escreins de très bon matin
C'est dans la plus complète solitude que j'ai gravi le Pic d'Escreins
J'ai pu m'allonger dans la caillasse avec Lumix sans me faire remarquer !
Je l'avais déjà constaté, lors d'un précédent séjour, les marcheurs filent tous en direction du fond de la vallée, délaissant ce sommet qui offre pourtant un itinéraire varié et se termine parmi les Edelweiss...
Ce fut une toute autre ambiance, le jour suivant sur les pentes du Pain de Sucre... Offrant ces 3208 m pour 500 m de dénivellé et par temps clair, un splendide panorama, ce sommet attire une foule de visiteurs...
La montée dans les pentes schisteuses est aisée à condition de choisir la bonne sente parmi les innombrables traces... Ayant tiré trop vite à droite, j'ai entraîné à ma suite plusieurs personnes... bloqués par des dalles, nous avons dû négocier quelques passages délicats mais non dangereux... un moment bien sympathique !
Au sommet j'ai sorti mon stylo et nous avons tous laissé la marque de notre passage dans le cahier prévu à cet effet.
Vous pouvez aller vérifier !
Mais pour botaniser c'était là, tout en bas... Je suis redescendue par un bon cheminement cette fois... et question flore, je n'ai pas été déçue...
Le Génépi, la Benoîte rampante sont en place dans le blog végétal mais beaucoup d'autres espèces attendront encore longtemps leur tour sur mon disque dur.
comme cette primevère dorée
Et cette astragale de Haller (je crois) cela demande confirmation
Pour ça je m'adresserai à Franck le Driant accompagnateur en montagne et Webmaster de Florealpes, ce site épatant dont je ne saurais me passer.
Avant de reprendre la direction de la Savoie... Je tenais à retourner sur le Pic du Morgon
Vous comprenez pourquoi ?...
Eh oui, ces itinéraires de crêtes sont un régal...
Dont je ne me lasserai jamais !
Je vous remercie de votre attention !